Je viens de publier une nouvelle séance intitulée «S’accueillir tendrement » sur Kunda-Yoga Kutir.

Voici l’introduction de la séance.

 

Ces dernières semaines, j’ai eu plusieurs occasions d’explorer en profondeur ce que signifie vraiment « s’accueillir ».

Comme je vous l’ai déjà partagé, j’ai traversé une période marquée par un gros rhume accompagné de phases de toux intenses. En toussant, je me suis fait mal aux côtes des deux côtés.

La douleur était si forte qu’elle rendait compliqués certains gestes simples du quotidien :

changer de position dans le lit, me lever, lever les bras, porter un sac sur l’épaule ou même respirer profondément.

Je me suis sentie perturbée et limitée dans mes mouvements, ce qui m’a amenée à réaliser, à plusieurs reprises, que j’avais du mal à accepter cette douleur physique.

Le refus d’accueillir

Ce refus d’accepter ce qui est là créait une friction intérieure, une tension entre moi et la réalité du moment, qui entraînait une cascade d’agacement et de mal-être.

La cascade du mal vécu

Voici ce que j’ai observé dans cette expérience :

• J’ai eu du mal à accepter la douleur elle-même.
• J’ai eu du mal à accepter que des gestes simples du quotidien deviennent compliqués et délicats.
• J’ai eu du mal à accepter mes propres difficultés à accueillir cette douleur et les émotions qu’elle suscitait.
• J’ai eu du mal à accepter de ralentir et d’être en retard dans mes plannings.
• Face à tout cela, j’ai pris le temps, plusieurs fois par jour, de me poser pour accueillir cette douleur et les émotions qui en émergeaient.

La respiration comme ressource

La respiration est habituellement une de mes principales ressources pour instaurer un état d’ouverture et d’accueil.

Mais cette fois-ci, c’était plus délicat :

Dès que j’essayais de respirer un peu plus amplement, soit je tirais sur mes côtes et cela devenait douloureux, soit cela déclenchait une nouvelle crise de toux !
J’ai dû procéder avec une attention très fine :

Respirer lentement et aussi profondément que possible, tout en minimisant le mouvement thoracique.

Favoriser la respiration abdominale, mais en prenant soin de ne pas trop mobiliser le diaphragme, lui aussi connecté aux côtes…

Bien sûr, j’apprécie profondément d’être en bonne santé.

Mais je chéris aussi ces moments d’exploration intérieure, même lorsque je traverse des situations délicates, comme la douleur ou une limitation dans mes mouvements.

Ces expériences nous aide à approfondir notre pratique d’accueil.

S’accueillir tendrement

Toutes les émotions et sensations, y compris celles que nous étiquetons comme difficiles, sont porteuses d’un potentiel évolutif.

C’est l’accueil que nous leur offrons qui soutient leur processus de transformation.

Apprendre à s’accueillir est sans doute un cheminement que nous parcourons à vie.

Grâce à cette séance, cultivez le goût de vous accueillir avec douceur et bienveillance.